Bourg de Saillon

Départ : Thyon

Arrivée : Lieu-dit Frèta (arrêt de bus)

Durée : 4?h

Départ et arrivée : place Farinet

Même itinéraire pour le retour

Distance : 8 km (aller et retour)

Durée : 3h

Niveau de difficulté : facile

Sise au débouché des gorges de la Salentse, la petite cité romaine de Saillon déménagea sur la colline durant le Moyen Age. Entourée d’une enceinte encore visible, la bourgade est dominée par les ruines du château et par l’emblème de Saillon, la tour Bayard, elle-même protégée par le rempart ouest aux demi-tours caractéristiques.

Si quelques nostalgiques gravissent la tour Bayard à la recherche du souvenir de l’inconsolable Guigonne, qui ne survécut pas à la mort de son fiancé, les autres visiteurs font l’effort d’y monter pour le splendide panorama à 360°.

Faussaire invétéré, Farinet, âgé de 35 ans, mourut mystérieusement dans les gorges de la Salentse. Témoignent en sa faveur l’œuvre de Ramuz et d’autres poètes, une rose, un insolite Musée de la fausse monnaie, une vigne travaillée par des célébrités, 21 vitraux étincelants qui ponctuent un extraordinaire itinéraire pédestre et une passerelle vertigineuse au-dessus des gorges où périt celui qui distribuait généreusement ses fausses pièces de 20 centimes. 

Autour du village, des murs de pierres sèches soutiennent des parchets où les vignerons cultivent une trentaine de cépages qui donneront des vins classiques (fendant et dôle), des spécialités prestigieuses (johannisberg et cornalin), des nectars renommés (arvine, malvoisie et tant d’autres) et des assemblages subtils.

 

Au milieu du XIXe siècle, on découvrit et exploita à Saillon une carrière pourvue de tout un choix de marbres qui ornent églises et palais, à Paris, Aix-la-Chapelle, Londres, Ars, Zurich, Berne, entre autres lieux où on peut encore les admirer. Un des plus célèbres, le cipolin, remplaça le marbre d’Eubée que les Grecs et les Romains avaient tellement utilisé pour leurs colonnades qu’ils en avaient épuisé le gisement.